Aujourd’hui, c’est l’équinoxe d’automne, qu’on appelle Mabon chez les sorcières modernes.

Moi ? J’ai rangé mes ailes de fée pour enfiler mes bottes de sorcière rebelle. (Oui, celles qui grincent exprès quand je marche, histoire de réveiller les endormis.)

Bienvenue dans l’automne, cette saison qui nous murmure :

« Tu crois que tout meurt ? Eh bien non, tout se transforme. »

L’équinoxe d’automne :

C’est le moment où le jour et la nuit se regardent droit dans les yeux comme deux boxeurs avant un match, parfaitement équilibrés… sauf que la nuit gagne toujours à la fin (eh oui, désolée pour les fans de l’été éternel).

Mabon, ce n’est pas une cérémonie guindée où tu dois porter une cape et réciter un texte en vieil anglais (sauf si ça t’amuse, dans ce cas fonce). C’est une invitation à revoir ton propre équilibre. (Pas celui que la société t’impose) : 

* faire une pause,

* regarder ce que tu as semé cette année,

* binge-watcher une série en pyjama léopard avec du chocolat chaud,

* envoyer balader ce qui ne te sert plus (coucou les croyances pourries, les « à ton âge tu devrais » et les régimes à la c@n),

*dire "non" pour la première fois depuis longtemps, 

* et trinquer à ce que tu veux vraiment récolter.

Oui, on parle bien de récoltes, mais pas seulement de pommes et de courges. Ici, on récolte aussi de la confiance, de la joie et de l’audace. Mabon te souffle : ose choisir ton propre tempo.

La gratitude version badass

La gratitude, ce n’est pas seulement écrire "merci la vie" dans un joli carnet en kraft. Non. La gratitude, c’est reconnaître qu’au milieu de ce chaos qu’on appelle "ta vie", tu as quand même réussi à :

* Survivre à ce boulot, cette famille ou ces hormones qui te testent comme si tu passais Koh Lanta.

* Te lever un lundi sans étrangler personne.

* Rire tellement fort qu’on t’a demandé de baisser le volume.

👉 Fais-toi un bilan : pas un tableau Excel, non. Un inventaire rock’n’roll de tout ce que tu as traversé, encaissé, semé, récolté. Mets-y du panache, du vrai.

Les petits plaisirs d’automne (et grands plaisirs coupables).

L’automne, ce n’est pas que les plaids Instagramables et le pumpkin spice latte. C’est aussi : 

* Croquer dans une pomme et dans un carré de chocolat, parce que tu n’as pas à choisir.

* Écouter le bruit des feuilles mortes en piétinant comme une gamine, jupe ou pas.

* Allumer une bougie, pas pour l’ambiance zen, mais parce que tu aimes voir fondre quelque chose plus vite que tes nerfs.

* Porter du rouge, de l’orange, du doré, ou juste ton pyjama préféré. L’important c’est que ça te donne envie de danser dans ton salon.

* Te resservir du gratin de courge sans culpabiliser (non, les calories n’ont pas d’agenda secret contre toi).

* Porter du rouge à lèvres bordeaux juste pour le plaisir de tacher ta tasse.

* Oser le silence, mais pas le silence qui oppresse : celui où tu écoutes ton souffle et où, miracle, tu te rends compte que tu es encore vivante et debout.

Les couleurs et les saveurs qui claquent

L’orange, le rouge, le marron, le vert : la nature nous balance sa palette, pas pour faire joli, mais pour qu’on se souvienne qu’on a de la vitalité, de la force et des racines.

Et côté papilles : les pommes, les courges, les épices… Pas besoin d’un autel compliqué, ton assiette peut déjà être ton rituel de Mabon.

Le rituel des récoltes (sans chichi)

Oublie l’autel avec 12 chandeliers et 4 incantations en latin. Si tu veux, prends juste :

* Une bougie (même celle qui traîne depuis Noël dernier).

* Un objet qui symbolise ta récolte perso (un stylo, une pierre, une culotte porte-bonheur, tout est permis).

* Et toi, en toute simplicité.

Tu t’assois, tu respires, tu remercies ce que tu as traversé, et tu dis à haute voix :

« Je prends ma place. Et si ça dérange, tant mieux. »

Puis tu souffles sur ta bougie comme une gamine qui fête son anniversaire. Voilà, rituel validé.

Le conte pas si sage de Mabon

Il était une fois, une femme qui croyait que l’automne était triste et annonçait la fin.

Jusqu’au jour où elle a compris que c’était la saison où les arbres lâchent l’inutile sans drama. 

Alors elle a fait pareil : elle a lâché les « je devrais », les « sois sage » et les « tu es trop ».

À la place, elle a planté des graines de joie, d’insolence et de liberté.

Et devine quoi ?

Elle a récolté… elle-même. Version plus vraie, plus sauvage, plus vivante.

Voilà, Mabon version rebelle, irrévérencieuse, mais toujours tendre.

Pas de baguette magique obligatoire (sauf si c’est

pour touiller ton mojito).

Alors, prête à récolter ton automne à ta sauce ?